"In the past people were born royal. Nowadays royalty comes from what you do" - Gianni Versace




OnKey


365 Days of loving you est le récit des aventures d'un jeune couple, Kim Kibum et Lee Jinki, à travers les années.
Sous forme de petites OS, venez découvrir un couple amoureux et unis se battant chaque jour contre les obstacles de leur vie.


Never forget that every royal couple is immortal.
And so are they.





BLOG ANNEXE - The Aftermaths




BONJOUR !!!

Je viens rapidement (oui je suis crevée et je dois encore aller me doucher...) vous laissez le lien du blog annexe à celui-ci !

The Aftermaths

Sur TA vous retrouverez mes écrits qui n'ont rien avoir avec 365 Days Of Loving You (et une petite surprise qui est en préparation.)

Voilà voilà alors si jamais il y a encore quelqu'un qui passe ici, je vous conseil vivement de passer sûr le nouveau blog ! :D


Bye byyyyyyeeee

http://mariminsaftermaths.blogspot.ch/



"Every folk needs a Queen, Let me be yours !" - MariMin #SBAFF# Thérapie de l'auteur




I've always dream to be a Queen...
Specialy the one of ChoiMinho'sLand !


Mes chers lecteurs, mes chères lectrices, 
stalkers, haters et autres bas peuple,
me voici :



Make room for the Queen !


Keep calm please !


(Je vois d'ici la réaction de mes amis..)

"-Damn Sh*t... She did it again...."

"-Cours avant qu'elle dise qu'elle nous connait !!!!"



Enfin bref, 

Annyeong !
*Creepy Husby*


Je me présente, Choi MariMin, l'auteur, TheQueen.


Je suis née un 1er novembre 1993 (U better remember, c'est la fête nationale de ChoiM'sLand U_U) (I like Gucci, si jamais... pour les offrandes...).


J'ai commencé à écrire à 13 ans (zéro progrès depuis...) et je suis passée maîtresse dans l'art du yaoi environ un an après.


Je suis fan de SHINee (que j'ai vu en concert (SMTOWNIV))
et de INFINITE (que j'ai vu en concert (U jealous right ?))


Je suis officiellement la femme de Choi Minho, la mère de Lee Sungjong et l'amante d'un tas de dieux sur pattes.


Je suis la seule personne au monde à regarder le patinage artistique (Hanyu<3) dans le train et le show champion en cours.


Oh, et j'ai un chat nommé Jinki Noona, Onew's suprématie oblige !


Si jamais vous avez des questions, contactez-moi ! Peu importe le sujet, de ma fiction à la couleur de mes chaussettes du jour ! 
N’hésitez pas à venir me taper la discu', j'aime tout le monde !


Ou du moins, je fais très bien semblant !


Donc, j'ai commencé une énième nouvelle fiction, (énième parce que vous n'imaginez même pas le nombre de fic avortées qui traînent dans mon placard) . Dans cette fiction vous pourrez trouver la crème de la crème des OTP (mes OTP sont les meilleurs OTP, première règle du royaume), c'est à dire : OnKey (Hi' CaptaineObvious), JongTae, MinAra (Minho et Mara... histoire culte pour  couple culte), GyuJong (PedoHyungPower).

Oh My Feels, too much hotness in here !
*just really wanted to put Hany somwhere*


Plus sincèrement, j'accepte tous les commentaires, bons, mauvais, ceux expliquant vos vies trépidantes ou ceux qui racontent ce que vous avez mangé à midi. N'hésitez pas à être critique (si jamais vous l'êtes trop, je peux toujours envoyer Choiminator ou KungFu Panda pour vous expliquer la vie) et à m'écrire de longues dissertation.


Etant une auteure ô combien adorable et très franchement supportable, je vous poserai TOUJOURS des questions auxquels j'attends TOUJOURS des réponses.


Ca y est ? J'ai traumatisé tout le monde ?


N'ayez crainte, je suis gentille ! *Pink Fluffy Unicorns*
*just really wanted to put him somwhere 2nd round*


Enfin bref, je vous souhaites bien la bonne chance pour lire ce ramassis de c*nnries Onkeyenne.


Adieu mon peuple !
*his hand...*o* *


A la revoyure, see U next time... soon... really soon.


Ave Moi !



MariMin



"On earth there is no heaven, but there are pieces of it." - Jules Renard



OS & Blog's Masterlist

Ici, vous trouverez les synopsis et bannières de chaque One Shot postée sur ce blog.
Après chaque nouvelle publication, le thème et la bannière de la prochaine histoire vous seront dévoilés.




One Shot 1 :





We are the futur



Kibum et Jinki se connaissent depuis 5 ans. Ils sont en couple depuis trois ans et vivent ensemble depuis plus d’un an. L’un est un jeune avocat prometteur, l’autre un architecte d’intérieur et designer overbooké. Alors que tout semble sourire au jeune couple soudé et aimant, une soirée avec leurs plus proches amis leur fait prendre conscience d’un détail dont ils n’avaient jamais discutés. Quels sont leurs plans pour l’avenir ? Ont-ils seulement les mêmes rêves ? Voient-ils leur futur de la même manière ? Et si les espoirs de l’un encombraient ceux de l’autre ?

« - Alors quoi ? On continue à vivre en cohabitation avec tes chiens et mon chat jusqu’à ce qu’on doive se déplacer à l’aide de déambulateurs ? C’est ça tes plans d’avenir ? »


Lien : We-are-the-futur











One Shot 2 :







Tonight, We are young





Kibum trouve que pour un jeune homme de 27 ans, sa vie est bien trop sédentaire. Elle est loin l’époque où il sortait avec ses amis pour boire et danser. Ces seuls sorties actuelles sont passées avec son groupe d’amis et son petit-ami, à siroter du vin en parlant chiffons. Alors un soir, Kibum décide de sortir seul. Mais réussira-t-il à réellement s’amuser sans celui qui partage sa vie ? Ou l’appel de l’être aimé sera-t-il plus fort que son besoin de liberté ?


« -Amuse-toi mais n’oublies pas que chez toi il y aura un type inquiet, qui t’attendra devant une redif’ du SuperBall de 1964, prêt à appeler la patrouille de L.A si jamais tu ne rentres pas avant cinq heures du mat’ ! »


Lien : Tonight-we-are-young














One Shot 3 :

Wake up every morning with you in my bed,
that's precisely what I plan to do




Le jour-J est finalement arrivé. Alors que tout le monde le félicite et lui souhaite les meilleurs vœux, Kibum ne peut s’empêcher d’être anxieux. Pourquoi lui ? Jinki réalise-t-il seulement l’étendue des obligations que leur engagement comporte ? Est-il réellement prêt à le supporter nuit comme jour, aussi bien avec 40 de fièvre et le nez qui coule qu’avec une humeur de chien après une journée éreintante ? Est-il réellement prêt à subir ses expériences culinaires rarement concluantes et son caractère de diva sarcastique et ce pour les 110 prochaines années ?
Alors que Kibum doute de tout et sombre dans un état d'hystérie avancé, le roc de sa vie le sauve de la noyade cérébrale.


« - Je t’aimes depuis sept ans. Je pense que le pire est passé, je suis prêt pour les cent prochaines années avec toi. »








De plus, vous trouverez les liens pour chaque article qui sera posté.


Présentation de l'auteur


Mood of the day + Boîte à questions












OS 1 - We are the futur





Rappel du synopsis:


Kibum et Jinki se connaissent depuis 5 ans. Ils sont en couple depuis trois ans et vivent ensemble depuis plus d’un an. L’un est un jeune avocat prometteur, l’autre un architecte d’intérieur et designer overbooké. Alors que tout semble sourire au jeune couple soudé et aimant, une soirée avec leurs plus proches amis leur fait prendre conscience d’un détail dont ils n’avaient jamais discutés. Quels sont leurs plans pour l’avenir ? Ont-ils seulement les mêmes rêves ? Voient-ils leur futur de la même manière ? Et si les espoirs de l’un encombraient ceux de l’autre ?



« - Alors quoi ? On continue à vivre en cohabitation avec tes chiens et mon chat jusqu’à ce qu’on doive se déplacer à l’aide de déambulateurs ? C’est ça tes plans d’avenir ? »













We are the futur

Le portable de Lee Jinki, avocat prometteur de 28 ans, vibra agressivement sur son bureau en bois vernis. Après un dernier rapide coup d’œil au dossier ouvert sur son bureau, le brun attrapa l’appareil, se laissant retomber dans sa chaise en cuire noir alors que son interlocuteur entamait déjà la discussion sans qu’il n’ait même eu le temps de le saluer.

- JE SUIS OVERBOOKÉ !!!! Hurla une voix haut-perchée.


- Mais tu as quand même le temps de m’appeler… Très professionnel ! Raya Jinki en passant une main dans ses cheveux.



Son interlocuteur émit un bruit outré avant d’insulter l’avocat, le menaçant successivement de lui raccrocher au nez puis de le faire dormir sur le canapé.

- Kibum, la dernière fois que tu m’as fait dormir sur le canapé, je me suis réveillé avec toi vautré sur moi ! Alors on va peut-être s’éviter une mauvaise nuit pour rien, tu ne crois pas ?


- Je te déteste ! Cracha le cadet des deux hommes, bien conscient que son petit-ami avait plus que raison.



Jinki rit à gorge déployée, faisant faussement rager son petit ami qui fini par pouffer, gagné par le rire de son amant.

- T’as acheté le vin ? Demanda Jinki.


- Oui.

- T’as été chez le traiteur italien ? Demanda l’aîné en rayant les étapes qu’il avait rapidement écrit ce matin sur un post-it, sûr que son workaholic de petit-ami oublierait quelque chose.

- Ouaip. Et j’ai même été chercher ton foutu gâteau français avec un nom à coucher dehors ! Grogna Key tout en déverrouillant sa portière, grimpant habillement dans son 4x4 Land Rover Sport. 

- « Éclair au chocolat » ! Fanfaronna l’avocat, déployant en une seule phrase l’étendu de tout son savoir de la langue de Molière.

- Tu rentres pour quelle heure ? Lança Kibum d’un ton menaçant.


Jinki, qui savait très bien qu’il n’avait pas à faire à une question mais à une mise en garde, soupira en jetant un regard à la dérobée au tas de paperasse et de dossiers qui campaient son bureau.

- 20h00 ? Lança l’aîné, plus sur un ton interrogatif qu’affirmatif.


- 19h40. Et t’as aucune excuse. Si une météorite s’écrase devant ta voiture, tu fais un triple axel par-dessus, mais à 19h40 t’essuies tes chaussures cirées sur le paillasson.



Et sans lui laisser le temps de plaider sa cause, Kibum raccrocha au nez de l’aîné qui soupira en murmurant un « je t’aime » que personne n’entendrait jamais.
Il soupira avant de s’étirer et de refermer le dossier devant lui.

- Désolé Mme Boboski, votre histoire de divorce devra définitivement attendre demain, j’ai un chat de mauvais poil à la maison…






Kibum ferma le four de sa cuisine de style américain en poussant un gémissement à la fois de fatigue et de contentement. Il venait de finir de mettre à dorer les lasagnes, il avait préalablement dressé la table avec goût comme l’exigeait presque son métier d’architecte d’intérieur, et avait rapidement préparé une salade.

Il adorait ses amis et adorait passer des soirées avec eux, à parler calmement de tout et de rien. Mais il haïssait définitivement tout le travail que donnait la préparation d’une de ces dites soirées. Et il ne fallait définitivement pas compter sur Jinki pour l’aider pour l’organisation. Le pauvre homme aurait été capable de tenter de combiner des serviettes bleues avec un bouquet de roses rouges et de servir à leurs invités un ridicule œuf au plat brulé.

Oui bon… il exagérait. Mais Jinki n’étais définitivement pas le maître de maison le plus raffiné du monde. Ni même le plus habile. Mais, à contre cœur, Kibum avouerait que c’était tous ces détails, ces imperfections qui faisait de Jinki l’être le plus parfait.

Oh bien sûr, il détestait son addiction à la cigarette et il serait presque d’avis de lui faire passer des tests médicaux pour s’assurer que sa faculté à s’encoubler sur des choses inexistantes ne résulte pas d’une mal formation quelconque. 

Il détestait aussi cordialement le chat de Jinki, Maestro, contre qui il partait constamment en croisade pour gagner l’amour du brun et il ne supportait pas non plus la manie de Jinki d’abandonner ses chaussures dans n’importe quelle pièce de la maison. Et pourtant, Kibum n’échangerait l'aîné contre rien au monde. Il était dépendant du brun et ce depuis près de quatre ans.

Il n’était pas tombé raide dingue de lui dès leur première rencontre. Oh non, on était bien loin du coup de foudre hollywoodien.

Ils s’étaient rencontrés par des amis communs, dans la cafétéria glauque de l’université de Los Angeles. Au premier abord, Kibum avait trouvé le brun complètement à côté de ses pompes. Légèrement décoiffé, l’air un peu étourdi, totalement dans son monde.

Il riait fort. Il fixait les gens dans les yeux de manière incroyablement déstabilisante et, pour arranger le tout, il s’était encoublé sur les lacets de ses baskets devant un parterre d’étudiants amusés.

Alors que Kibum avait catalogué Jinki dans la case « Creepy Weirdo », le brun avait réussi à tourner ces innombrables défauts en qualités adorables, faisant doucement fondre le cœur du blond.

Jinki n’était pas étourdi, il écoutait ce que tout le monde racontait en feignant l’indifférence. Il ne fixait pas les gens bizarrement, il leur donnait de l’importance en ne regardant qu’eux. Il ne riait pas fort, il partageait sa bonne humeur contagieuse. Il n’était pas dans son monde, il préférait simplement observer plutôt que d’exposer ses idées. Et… bon… personne ne pouvait définitivement rien pour ce manque d’équilibre flagrant, mais c’était ce qui faisait que Jinki était Jinki.

Kibum sourit bêtement devant les lasagnes qui doraient au four, l’air incroyablement bêta, avant de secouer la tête, faisant virevolter ses boucles d’or, pour ramener ses idées dispersées en place.

Le jeune homme retira le napperon qu’il avait noué autour de sa taille avant de se hisser sur le marbre de l’îlot de la cuisine, jetant un long regard à sa montre.

19h37.

Jinki avait trois foutues minutes pour entrer dans leur maison, traverser leur salon et venir le voir. Ça où ce serait le délicat cuir de leur nouveau canapé qui l’envelopperait ce soir et la seule chose qu’il serrerait dans ses bras serait cet imbécile de chat Persan blanc.

Kibum sifflota distraitement l’air de la dernière chanson d’une chanteuse RnB à la mode avant d’entendre le bruit d’un moteur s’arrêtant dans leur allée. L’architecte et designer sourit victorieusement, jetant un dernier regard sur sa montre.

19h39. Il ne dormirait définitivement pas seul ce soir.

Des clés cliquetèrent contre la massive porte d'entrée avant que celle-ci ne s’ouvre, se refermant bien rapidement. Jinki soupira, retirant ses chaussures sans regarder où il abandonnait ces dernières, défaisant déjà le nœud de sa cravate. Il traversa le salon avant d’arriver dans la cuisine lumineuse, certain d’y trouver son félin de petit ami.

Tel qu’il l’avait imaginé, Kibum était assis dos à lui sur le plan de travail de la cuisine. Jinki contourna le meuble, se plaçant directement devant le blond qu’il embrassa sans lui laisser le temps d’en placer une, ses mains prenant naturellement place sur la fine taille du cadet. Tel un automatisme, Kibum enroula ses mains autour de la nuque de l’aîné, dessinant de petits cercles sur la peau laiteuse de son amant, appréciant les quelques minutes de calme qui lui étaient accordées avec l’homme de sa vie.

Quand enfin Jinki fut lassé, après que ses poumons aient commencés à le brûler et que les lèvres de Kibum aient pris une teinte rougie, le plus vieux s’écarta, observant le blond qui garda les yeux fermés pendant encore quelques secondes.

- Ils arrivent à quelle heure ? Demanda Jinki, l’air fatigué.


- 20h40. Lança Kibum nonchalamment en écartant l’aîné, glissant félinement du plan de travail.

- Vraiment ? Se plaignit Jinki. Kibum j’aurais pu bosser encore une demi-heure…

- Nope ! Lança le blond en quittant la cuisine, faisant exagérément rouler ses hanches.



Jinki suivit le démon sur pattes qui lui servait de petit-ami, ses yeux coupablement braqués sur les fesses de Kibum qui grimpait déjà les quelques marches qui menaient au premier.

- Et pourquoi, je te prie ?


- Tu as besoin d’une douche. Nous avons besoin d’une douche. Et plus tu traineras plus elle sera courte ! Rétorqua le blond en s’appuyant sur la rambarde qui longeait le hall du premier, lançant un regard amusé à Jinki qui était resté au rez.



Le designer fit un clin d’œil à son petit-ami avant de retirer sensuellement son t-shirt, puis de continuer calmement son chemin, disparaissant du champ de vision de son amant qui analysait encore les informations qui arrivaient lentement et par bribe à son cerveau fatigué.

Kibum. Douche. Une heure.

Quand enfin Jinki fut en possession de l’intégralité de ses moyens et qu’il eut prit conscience des plans de son démoniaque petit-ami, l’avocat gravit les marches de l’escalier quatre à quatre, se jetant dans leur magnifique salle de bain, plaquant déjà le blond contre le carrelage.

Oh oui, il avait plus que bien fait d’abandonner la vielle russe et ses problèmes de pension alimentaire. Il n’avait pas un chat de mauvais poil à la maison, il avait simplement un félin en manque crucial d’attention. Et il comptait bien remédier au problème dans les plus brefs délais.






- Je te hais. Cracha Kibum.

Un dernier regard noir lancé à son amant et le blond attrapait déjà le saladier, quittant la cuisine pour rejoindre leur salle à manger où les attendaient leurs amis.

Jinki leva les yeux au ciel et soupira. Ce n’était pas lui qui avait proposé cette « douche » à peine une heure avant que leurs invités n’arrivent. Ce n’était pas lui qui avait tout fait pour le faire succomber à ses charmes et le rendre fou. Et ce n’était pas lui qui l’avait supplié en gémissant d’entamer un second round. Alors Kibum pouvait cracher sur tous les saints du monde et lui en vouloir inutilement pour la douleur qui lui vrillait le bas du dos et le léger boitement, il ne se sentirait pas coupable ! Kibum ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même !

Jinki soupira une nouvelle fois avant d’attraper les lasagnes et de se diriger vers la salle à manger où leurs convives discutaient activement. Il déposa le plat sur la table avant de prendre place à côté de Kibum qui l’ignora superbement, papotant déjà avec la femme face à lui.

Six personnes étaient assises autour de la table en verre Swarowski choisie avec soin par Kibum. En bout de table, légèrement avachi, un petit brun suivait distraitement les conversations de ses amis, l’air très peu intéressé et pas du tout en phase. Kim Jonghyun, un producteur de musique aux yeux globuleux lui donnant un étrange air de chien battu, paraissait peu à l’aise. Le jeune homme avait déjà changé de position cinq fois et semblait avoir le plus grand mal du monde à suivre plus d’une phrase toutes les trois minutes.

Assis à côté de lui, l’air amusé et clairement de bonne humeur, se tenait un grand brun à la peau légèrement bronzée, ses cheveux brun en bataille. Choi Minho, photographe, était, à l’opposé de Jonghyun, totalement à sa place, parlant gaiement avec Onew tout en serrant la main de la jeune femme à ses côtés.

A la place suivante, Mara discutait activement avec Kibum. Seule femme de la table, et non coréenne de surcroit, la belle brune avait su se faire accepter parmi ce banc d’hommes plus bizarres les uns que les autres. Plutôt grande, la peau dorée, les yeux sombres, de longs cheveux noirs coulant dans son dos. Ni maigre ni grosse, la jeune femme arborait un corps plantureux qu’elle moulait habillement, comme ce soir, dans des robes de marque choisies avec goût et qu’elle agrémentaient presque toujours de talons vertigineusement hauts. Aussi atypique que son physique, la belle brune était dotée d’un caractère des plus piquants : têtue, dur à cuire, acharnée et un brin autoritaire. Tant de défauts qu’elle avait su mettre à son avantage pour gravir les échelons et devenir l’assistante personnelle d’un homme d’affaire établi à L.A.

Sungjong éclata de rire alors que son petit ami, Sunggyu, lui frappait l’épaule, peu amusé par l’ironie que le brun trouvait dans les propos de Kibum. Sungjong, le jeune assistant de Kibum s’excusa en caressant la main de son amant, le regard pétillant. Sunggyu, producteur de comédies musicales, trentenaire, fini par soupirer et glisser un rapide sourire à sa moitié qui reprit sa conversation avec son patron et ami qui se plaignait de leur dernière cliente en date, une nouvelle riche snobinarde qui avait presque exigé que Kibum trouve le moyen de lui amener une réplique en diamant du Taj Mahal dans son salon.

Finalement, à l’opposé exacte de Jonghyun, Lee Taemin, un jeune professeur de danse, semblait trouver un intérêt tout particulier aux paroles de son meilleur ami qui imitait sa « grosse, vieille, moche et toute chirurgiée cliente qui s’attendait à ce qu’il ramène Manuel et Habib pour lui construire un palais au milieu du hall ». Taemin passa une main dans ses cheveux fraichement teints en noir, lançant un rapide coup d’œil à son ex avant de le regretter amèrement. L’espèce de chiot battu qui lui avait servi de petit-ami pendant près de quatre ans lui lançait des regards qui auraient amadoué n’importe quelle petite vieille et l’aurait certainement fait mettre en taule par la PETA.

Kibum, qui ne loupait jamais rien, et qui avait bien évidemment intercepté le regard d’un dixième de seconde entre ses deux meilleurs amis, lança un regard S.O.S discret à Mara qui relança la discussion en amenant la futur exposition photo de Minho sur la table, accaparant subtilement l’attention de tous les convives.

- Alors Choi, t’as photographié quoi cette fois ? Des ballons de foot ?


- Mais voyons c’est sooo 2013 ça Taemin ! Raya Kibum, attrapant la perche de son ami. Non cette année c’est les cages de but !



Minho leva les yeux au ciel avant de lancer un regard complice à Mara qui lui répondit de la même manière, attisant la curiosité de l’architecte.

- Attend…. Ça s’appelle comment ton exposition ? Demanda Kibum, un sourcil froncé.


- « Chaque détail, analyse des oublis du quotidien ». Dit fièrement le photographe.

- Il a bouffé un dico ? Chuchota Jonghyun à Jinki qui haussa les épaules.

- Attend attend, minute !!! Lança Kibum en appuyant ses mains sur sa table, se relevant d’un bond. Tu l’as pas photographié de partout ? Dis-moi que c’est pas ça !!! Hurla le blond, estomaqué.



Minho sourit amusé par la réaction de son ami, caressant distraitement la main de sa petite-amie qui riait à gorge déployée.

- Oh mon dieu … Pleurnicha Kibum en se laissant tomber sur sa chaise. Au moins … j’aurais la preuve que ta poitrine est refaite !


- Tu rigoles ? Hurla Mara.

- Kibum, t’es aveugle ? Ça se voit que c’est une vraie ! Lança Taemin en levant les yeux au ciel.

- Qu’est ce que t’en sais ? Hurlèrent Kibum, Jonghyun et Minho comme un seul homme.



Taemin lança un long regard de sous entendu à son ex avant de se lever, prétextant sortir fumer. Jinki, qui se retenait depuis plus d’une demi-heure suivit Taemin bien docilement dehors vite imité par Sunggyu et Minho.

- Franchement Mara, tu t’es laissée avoir ? Lança Kibum, l’air hautement déçu par son amie.


- Chut, tu sais pas ce que j’ai gagné au marchandage ! Rit la belle brune en faisant un clin d’œil taquin.

- Ah beurk tais-toi ! Je suis sur que ce type ne sait même pas faire grâce au cadeau que dieu lui à fait ! Raya le blond avant de boire une nouvelle gorgée de vin.

- Va mourir ! Rigola Mara en balançant sa serviette sur Kibum qui rigola.

Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Demanda soudainement Sungjong, le visage délicatement posé sur ses mains entrelacées.

- Hummm, officiellement ou officieusement ?


Sungjong leva un sourcil intrigué qui fit éclater de rire Jonghyun et Kibum.

- Il faut savoir que ces deux là ont d’abord joué à squatter le matelas de l’autre ! Expliqua le blond, l’air faussement outré.


- Tant de mélodrame Kibum. Que je sache tu as couché avec Jinki avant de sortir avec lui, alors garde ton discours de vierge effarouchée pour ceux qui veulent encore te croire ! Lança Mara d’un ton mensongèrement menaçant. Mais pour répondre à ta question, on se connait depuis quatre ans. On a commencé à se voir quelque chose comme cinq ou six mois après s’être rencontré et on est officiellement ensemble depuis deux ans. 

- Et ils seront mariés dans deux ans. Agrémenta Jonghyun, faisant se retourner Mara et Kibum.

- WHATTTTTTTT ??? NON NON NON ! Lança Kibum, choqué. CETTE FEMME NE DEVIENDRA PAS UNE CHOI ! PAUVRE CHOSE !

- Et pourquoi pas ? S’exclamèrent simultanément Jonghyun, Mara et Sungjong.


Kibum passa une main dans ses cheveux, affligé, emmêlant ses boucles blondes dans sa détresse.

- Tu peux pas voyons ! Déjà il va t’obliger à te marier dans une vieille église gothique glauque sous prétexte que « ça fera un décor parfait pour les photos », et … t’as conscience que tu vas épouser un Nikon ? Non parce que je vois plus souvent sont objectif que sa tronche et je ne le vois qu’une fois par semaine alors j’imagine pas toi ! Et puis, t’es belle et jeune, mais lui, dès qu’il aura pu t’enchainer à votre cuisine il va te rendre grosse et te faire pondre cinquante Choi bridés ! Et dieu sais qu’un seul Choi est tout juste supportable ! Et tu te rends compte de l’investissement ? Tu vas devoir bosser, t’occuper des gosses, t’occuper de tout ! En plus, t’épouse un mec qui est déjà marié à son travail ! Est-ce que c’est seulement légal ? Kibum lança un regard S.O.S à son assistant. Sungie, tu sais si notre état permet la polygamie ? Non, non et non c’est définitif ! Tu n’épouseras pas ce Godzilla 2.0 !

Tous les convives ouvrirent des yeux ébahis devant le nombre rocambolesques d’absurdités que Kibum venait de débiter en un temps record sans même avoir besoin de reprendre son souffle.

- Wahou… Je crois qu’il fait une crise de jalousie. Marmonna Jonghyun.


- Kibum ? Lança Mara très doucement, l’air d’essayer d’amadouer son ami.

- Quoi ! Lâcha le blond, hargneux.

- Faut vraiment que Jinki s’occupe de toi… T’as l’air vachement frustré ! T’essai encore une de ces « cures de sexe » que t’as choppé dans un magazine pour vieilles quadragénaires qui essaient de se convaincre qu’elles pourraient avoir une vie sexuelle mais que se sont elles qui ont décidé d’en faire abstraction ?

- A ton avis, je traine la patte parce que je suis tombé dans les escaliers ? Raya Kibum.

- Alors dis à Jinki de mieux faire son taf, t’es tendu !


Le duo du mal se lança un long regard avant que Kibum ne soupire et ne croise puérilement ses bras sur son maigre torse, faisant sourire la brune.

- Fais ce que tu veux, si tu veux être grosse, moche et avoir six crapauds qui te tiennent la jambe et essuient leur nez plein de moque sur ta robe Herve Leger, fais toi plaisir !

Mara soupira avant de sourire à nouveau, l’air légèrement déçue.

- Tu peux ranger tes Kleenex Kibum, je ne pense pas que Minho pense à divorcer de « son Nikon ». La question ne se pose donc pas !


- Vous n’en avez jamais parlé ? Demanda Sungjong, intrigué.

- Pas vraiment non… Pourquoi, vous faites déjà des projets à long termes ? Le questionna la brune, un brin jalouse.



Un sourire innocent naquit sur les lèvres du cadet de la bande, le rouge s’accrochant à ses joues rebondies.

- On a prévu de se marier… Pas tout de suite hein ! Lança hâtivement le jeune homme de peur de voir son boss s’emballer à nouveau. Mais on s’est dit que l’année prochaine ça pourrait être le bon moment.


- Mais c’est génial ! Le félicitèrent Jonghyun et Mara, piaillant déjà sur un tas de détails futiles.

- Et voilà…manquait plus que ça… Et toi Jonghyun ? Tu voudrais pas épouser ton coach sportif ? Tu sais, celui avec le gros accent italien qui a plus de carrés sur ses plaques de choc qu’en aurait une barre Milka ? Non parce que tant qu’on y est, allons-y ! Je vais me reconvertir en wedding planneur tiens !



Jonghyun lança un long regard noir à son ami qui regretta vivement ses paroles. Il fallait croire que quatre mois n’étaient pas assez pour oublier Taemin. Et il était vraisemblablement trop tôt pour un quelconque type d’humour.

- Kibum, t’es sérieux ? Tu penses jamais à votre avenir ? Demanda Mara, incrédule.


- On en a jamais parlé mais ça me va très bien hein ! Il bosse comme avocat, je fais avancer ma boîte, on vit ensemble. Tu veux quoi de mieux ?

- Te marier ? Avoir des enfants ? Tenta Sungjong.

- Hein ? Quoi ? Et tu crois que je vais les pondre comment ? T’avais pas sciences élémentaires en cours ? Non Non, moi, Jinki, , Comme Des et Garçons vivons très bien ! Et on vivra encore mieux quand son abruti de chat aura passé l’arme à gauche !



La porte vitrée de la baie de la salle à manger claqua durement, faisant se retourner Kibum qui tomba sur trois jeunes hommes mal à l’aise et un Jinki ostensiblement trop sérieux.
Le blond dégluti lentement, cherchant à toute vitesse une quelconque défense pour son monologue, et en particulier pour sa menace de mise à mort du félidé poilu, mais rien ne lui vint à l’esprit.

Jinki sourit exagérément, de ce sourire que tout le monde savait faux et qui laissait présager à Kibum une longue soirée, avant de s’écrier gaiement.

- Qui veut un « éclair au chocolat » ?

Kibum expira longuement avant de décoiffer un peu plus ses cheveux, lançant un regard en biais à Mara.

Il allait clairement avoir des problèmes.






La porte se referma durement, enfermant le jeune couple dans un silence malsain.  Kibum calla son dos contre le bois, soupirant exagérément. D’ici, il pouvait entendre le bruit des assiettes qui claquaient alors que Jinki les glissaient dans le lave-vaisselle.

Le blond soupira une nouvelle fois, passant une main lasse sur son visage. Il était bien trop fatigué pour se prendre la tête avec Jinki, mais il savait d’avance que l’avocat ne le louperait pas et qu’il ne le laisserait pas aller se coucher avant d’avoir eu l’occasion de hurler deux trois réparties sanglantes.

Kibum gémit, combattant sa conscience qui lui murmurait de manière fourbe de fuir dans sa chambre et de se coucher afin d’éviter de la plus immature des façons une confrontation qu’il ne voulait pas.

- Kibum. Lança la voix dure de Jinki qui semblait avoir des dons de télépathie et avait surement senti que le blond s’apprêtait à se carapater.

Le designer cracha contre son ange gardien avant de se traîner jusqu’à la cuisine, prêt à subir son châtiment. Il entra dans la pièce, en évitant soigneusement de regarder Jinki, qui, appuyé sur le plan de travail de l’îlot, le regardait très certainement avec des yeux à faire geler le désert du Sahara.

- C’était quoi tout ça ? Demanda Jinki froidement.

Kibum, qui refusait toujours de relever les yeux, joua distraitement avec ses doigts, espérant vivement que faire le mort marcherait aussi bien que dans le documentaire animalier qu’il avait vu la semaine précédente et ferait détaler son assaillant.

Mais Jinki était vraisemblablement plus intelligent que le roi de la jungle et revint à la charge.

- Regarde-moi quand je te parle ! Rugit l’aîné qui traversa la cuisine en un temps record et attrapa le menton du blond, l’obligeant ainsi à fixer ses yeux furibond.

Kibum, qui ne supportait ni l’autorité ni la brutalité, s’écarta vivement, repoussant le brun un peu trop fermement, faisant grogner Jinki.

- Qu’est ce que tu veux hein ? Qu’est ce que tu attends de moi ?


- Mais rien ! Hurla Kibum.

- Parfois, je te comprends pas. Tu attends quoi de moi Kibum ?

- Mais rien ! T’es sourd ou quoi ?

- Moi j’attends quelque chose de toi ! Je veux t’épouser, je veux qu’on ait des gosses et je veux vieillir avec toi ! 

- Jinki ne commences pas ! Ça n’a jamais été dans nos plans !
- Bien sur que non vu qu’on a jamais fait de plans Kibum. Dès qu’on voit plus loin que le dimanche qui suit, tu te braques. C’est tout juste si prévoir des vacances six semaines à l’avance n’est pas impossible avec toi !
- Bien sur Jinki, balance toute la faute sur moi ! S’énerva le blond.
- Kibum, je te demande pas de te pointer demain à la mairie avec moi. Mais le fait de savoir que rien que l’idée de te marier avec moi te donne de l’urticaire me fait me questionner sur ce que je fais !
- Attends… t’es entrain de remettre en cause notre relation là ? Hurla Kibum, estomaqué.
- Non Kibum, je suis entrain de ME remettre en cause. Qu’est ce qui t’empêches de t’imaginer marié avec moi ? Est-ce que ça te rendrait si malheureux ?


Kibum expira longuement, frottant ses poings sur ses yeux rougis.

Il était énervé. Il était fatigué.

Il ne voulait pas parler de ça.

- Rien Jinki, rien. On est vraiment obligés de parler de ça ? On est bien, non ? Alors pourquoi tout compliquer ?


- Tu n’es pas prêt à au moins y réfléchir ? L’ignora l’aîné.

- Jinki. Je cuisine comme un pied, je passe ma vie à me plaindre et si tu dors au bureau, je suis totalement paumé et je ferme pas l’œil de la nuit. Je ne suis pas capable de m’occuper de moi-même et j’ai du mal à gérer deux chiens. Comment veux-tu que je m’imagine marié avec des enfants ? C’est pas possible ! J’ai même réussi à faire crever le bambou que Taemin m’a offert pour noël ! Alors s’il te plaît, ne me fais pas réfléchir à quelque chose qui sera de toute façon un fiasco total.

- Alors quoi ? On continue à vivre en cohabitation avec tes chiens et mon chat jusqu’à ce qu’on doive se déplacer à l’aide de déambulateurs ? C’est ça tes plans d’avenir ? 



Jinki expira longuement, massant vigoureusement l’arrête de son nez pour tenter de garder au maximum son calme. Il ne devait pas craquer. Mais c’était si dur quand tous ses espoirs étaient mis à mal par les doutes du blond.

- C’est comme ça que tu vois ton futur avec moi ? Une torture ? Une mise en cage ?


- Non ! Je nous imagine vieux et heureux.

- Mais pas mariés et seuls.



Kibum expira longuement en détournant le regard.

- Je vois … murmura l’aîné qui comprit le poids de chaque seconde du silence qui suivit.

Le brun passa devant Kibum sans lui lancer un seul regard, attrapant Maestro qui venait sournoisement de faire son apparition. Il quitta la cuisine pour se glisser dans le salon, se laissant tomber sur le canapé qui lui servirait de lit pour la nuit.

Kibum expira longuement, les larmes brulant aux coins de ses yeux, ses maigres poings se serrant contre ses hanches. Pendant de longues secondes, l’architecte tenta vainement de se contenir, inspirant et expirant comme une femme enceinte. Mais ses nerfs finirent par gagner leur bras de fer contre sa patience et Kibum attrapa le vase en Crystal devant lui, explosant le verre précieux sur le sol clair de la cuisine.

Il ne supportait pas l’idée qu’on veuille lui imposer quelque chose, mais il haïssait encore plus l’idée de perdre la seule personne qui n’ait jamais réellement compté pour lui.

Mais il ne pouvait pas imaginer une seule seconde laisser Jinki s’en tirer ainsi.

Jinki venait de mettre en doute les seules certitudes qu’il avait dans la vie.

Leur amour et leur relation.

Et Kibum n’était pas prêt de lui pardonner pour ça.






Si Kibum avait décrit les yeux de Jinki comme austère lors de leur dispute, ils n’étaient nullement comparables au froid littéralement arctique qui sévissait actuellement entre eux.

Depuis deux jours, aucun mot n’avait été échangé entre les deux hommes qui s’évitaient consciencieusement, accumulant volontairement les heures supplémentaires à leurs boulots respectifs.

Après avoir passé la première nuit à ravaler ses larmes et à se retourner dans leur lit King Size affreusement trop grand, Kibum avait décidé de passer sa seconde nuit dans celui de Taemin qui avait essayé plus de cent fois de l’en dissuader. Mais Kibum ne se voyait pas rentré chez lui pour dormir seul alors que l’homme de sa vie ferait une nuit blanche sur leur canapé en cuir.

Kibum expira longuement en ouvrant la porte de l’entré de la villa, se glissant dans le hall sans un bruit.

Il était 14h30 et il n’avait toujours pas mis un pied au boulot. Il avait évité plus que soigneusement les soixante-douze appels de Sungjong et ne comptait entrer dans son atelier qu’une fois que ses trois employés seraient rentrés chez eux. Mais avant ça il devait se doucher et se changer. Il puait Taemin et il portait encore ses fringues de la veille.

Alors que Kibum allait grimper à l’étage, il entendit une voix de femme s’élever de la cuisine.

Le blond sourit quand un charabia incompréhensible emplit la pièce d’une chanson qu’il ne connaissait pas le moins du monde. Il traversa le salon avant de se glisser félinement dans la cuisine, faisant hurler la trentenaire qui frottait habilement le plan de travail.

- MADRE DE DIOS ! M. Kibum ! Vous voulez ma mort ? Hijo del diablo ! Hurla Amanda, la femme de ménage mexicaine, lâchant son torchon au sol et portant sa main à son cœur.

Kibum leva les yeux au ciel avant de soupirer.

- Qu’est ce que j’ai dis à propos de cette histoire de « M. Kibum » ?


- Je sais mais que voulez vous ? Vous resterez mon M. Kibum ! Répliqua la latino en reprenant son torchon et recommençant à frotter vigoureusement le marbre clair.



Kibum soupira avant de s’asseoir sur une des chaises haute devant l’îlot. Il passa une main dans ses cheveux déjà bien emmêlé avant de soupirer à nouveau de désespoir.

- Vous avez l’air affreux M. Kibum ! Lança la femme sans relever la tête.


- Merci … grommela le blond.

- Et votre chemise ressemble à un torchon ! Vous avez essuyé l’argenterie avec ? 

- Non Amanda, j’ai dormis avec…

- Vous avez encore dormi sur vos croquis. C’est pas saint vous savez ? Le réprimanda l’aînée.

- Non, j’ai dormi chez un ami.
- Oh vous avez dormi chez un ami… ATTENDEZ VOUS AVEZ DORMI OÙ ? Hurla la brune bronzée en lâchant à nouveau son torchon, l’air au bord de la syncope. AH NON M. KIBUM ! DITES-MOI QUE VOUS N’AVEZ PAS FAIT ÇA ! PAUVRE M. JINKI ! IL VA ETRE ANÉANTI ! MOI QUI AVAIT TANT FOI EN VOUS !
- WOH WOH WOH ! On se calme Amanda ! Faut vraiment que vous arrêtiez de regarder vos tele-novelas ! Ça vous monte au cerveau ! Cracha Kibum en se massant les tempes.


Pendant quelques secondes, un long silence pris possession de la cuisine, Kibum se massant toujours le crâne alors que la femme de ménage analysait les dernières informations que son patron venait de lui donner.

-Alors vous n’avez pas …
- Bon dieu non, j’ai dormi chez Taemin, Amanda.

- Oh Taemin ! Comment va-t-il ?

- Pourquoi vous l’appelez Taemin ? Pourquoi vous appelez ce fourbe par son prénom et vous vous obstinez à m’appeler M. Kibum ?

- Parce que Taemin est adorable ! Gagatisa la trentenaire.

- Il fait très bien semblant en tout cas… grommela le blond.
- Alors, ça s’est arrangé avec M. Jonghyun ? Ils ont remis les couverts ?
- Dites Amanda, vous êtes psy pour tous les coréens gays de L.A où vous faites une promo pour nous ?
- Je devrais me reconvertir et ouvrir mon cabinet. Je ferai fortune !
- J’obligerai Jinki à vous faire un procès. Je suis perdu sans vous. Si vous partez c’est la panique à bord. Pleurnicha l’architecte.
- Encore faudrait-il que vous parliez à M. Jinki… Lança Amanda en souriant narquoisement à Kibum.
- Vous aviez une consultation ensemble ce matin ? Cracha Kibum.
- Non, j’ai vu une couverture et son coussin sur le canapé.


Kibum souffla bruyamment.

- Qu’est ce que vous avez fait ?
- Mais pourquoi moi ? S’effara Kibum.

- Parce que M. Jinki se tord en quatre pour vous faire plaisir. Je ne connais pas un seul autre homme qui serait capable de vivre avec vous. Pauvre bougre, il fait le boulot d’un saint. Je me batterai pour le faire béatifier après sa mort. 

- J’hallucine ! Cracha Kibum en se levant, ouvrant une armoire pour en sortir prestement une bouteille de Whisky.

- Vous savez que vous souler seul ne résoudra rien ?

- C’est pour ça qu’on va boire à deux ! Grommela le blond en attrapant deux verres, les remplissant généreusement de liquide couleur ambre.


Après que le blond et la mexicaine aient vidé leur premier verre cul sec, Kibum les resservit copieusement, sirotant déjà le liquide qui lui brulait la gorge.

- Il veut qu’on se marie. Avoua Kibum en déviant le regard.
- C’est possible ? S’écria la femme de ménage.

- Bien sûr ! Quand avez-vous arrêté de lire le journal ? En 1965 ?



La brune lui lança un regard mauvais avant de vider son second verre et d’en resservir une troisième tournée.

- Mais c’est génial !
- Hummm…

- Quoi ? Vous n’avez pas dis non quand même ?

-Vous pensez qu’il dort sur le canapé parce qu’on fait vœu d’abstinence jusqu’à notre nuit de noce ?

- Cabron ! Hurla la femme. Vous avez laissé passer une chance pareille ? Mais qu’est ce qui ne va pas chez vous ? Vous savez que vous venez de jeter à la poubelle le ticket gagnant du loto ?

- Amanda… c’est pas aussi simple…Soupira Kibum.
- Non c’est vous qui compliquez tout ! M. Jinki vous aime. Il veut vous épouser…
- Et fonder une famille. Coupa Kibum.
- Et fonder une famille. Madre de dios… D’accord alors, il veut vous épouser et il veut que vous alliez visiter des orphelinats ensemble. Vous voulez une plus belle preuve d’amour ? C’est plus que de l’engagement à long terme, c’est carrément du projet sans date de péremption !


Kibum baissa les yeux sur ses longs doigts pâles.

- Kibum, vous savez que vous allez perdre gros si vous le repoussez ?
- Je sais…Soupira le blond.

- Alors qu’est ce qui vous empêche de dire oui à votre bonheur ?

-Et si ça foirait ? J’entends, et s’il se lassait de moi ? Non parce que je sais bien comment je suis ! Je suis parfait mais je suis chiant. Et je sais que je me repose toujours sur lui, alors … 

- Kibum, vous savez que s’il vous demande de finir sa vie avec lui, et de la partager pendant encore quatre-vingt ans, c’est qu’il est sûr de lui, sûr de vous et sûr de l’entité que vous formez ?

- Je… Commença le blond sans réussir à exprimer le fond de ses pensées.
- Kibum, réfléchissez bien. Vous risquez de perdre la seule chose qui vous rend heureux. Ca ne vous tente pas de pouvoir dire à tout le monde que cet apollon au cerveau impressionnant est votre mari ? Et des enfants ? Ce seront vos enfants, à vous deux, votre aboutissement ! La concrétisation de votre amour !


Le blond ferma longuement les yeux alors que les larmes commençaient à affluer.

- Réfléchissez-y … Ne le laissez pas vous glisser entre les doigts…

Kibum essuya une larme solitaire qui avait glissé sur sa joue avant d’hocher la tête.

La brune leur servit un quatrième verre avant de sourire tendrement à son employeur.

- Amanda ?
- Si ?

- Vous m’avez appelé Kibum.

- Oui, M. Kibum.

Le blond expira bruyamment avant de vider son verre, ses pensées et sentiments en plein combat.






Jinki était couché sur le canapé à baldaquin qui trônait devant leur piscine. Ses yeux détaillaient le tissu blanc au dessus de lui, ses pensées s’entrechoquant brutalement dans son esprit fatigué.

Il ne dormait pas. Il ne mangeait pas.

Tout semblait s’être écroulé en un instant.

Lui et Kibum avaient toujours formé un couple soudé. Depuis le départ, ils s’étaient basés sur une confiance mutuelle sans borne et avaient œuvrés pour sortir indemne face à tout les obstacles qui s’étaient dressés devant eux.

Jinki n’avait jamais pensé que leur futur serait l’obstacle de trop.

Il avait toujours imaginé, en secret, qu’il épouserait Kibum entouré de leurs amis proches et que, quelques années plus tard, ils auraient des enfants. Un garçon et une fille peut-être ? Au final, peu lui importait tant qu’il construisait avec Kibum un foyer aimant et heureux.
Mais Kibum semblait ne même pas vouloir entendre parler des rêves de l’avocat.

Jinki expira longuement avant de fermer les yeux.

Le soleil se couchait sur Los Angeles. Il ne devait pas être loin de 21h00.

Il se tourna, s’allongeant sur le côté, fermant déjà les yeux.

Cette nuit, il dormirait ici.

Alors qu’il tentait de s’abandonner, il sentit le matelas du canapé s’affaisser. Une main caressa doucement les mèches brunes de l’aîné qui garda les yeux fermés.

Après quelques secondes de silence, Jinki ouvrit les yeux pour se retrouver face à Kibum, les yeux rougis, vêtu uniquement d’une des chemises de l’avocat, ses jambes nues repliées sous ses fesses.

Pendant plusieurs secondes, personne ne parla, les deux jeunes hommes se regardant simplement, scrutant les yeux de leur moitié.

- J’ai peur … Avoua Kibum si bas que pendant un instant, Jinki cru l’avoir inventé.

Le brun détailla le visage anxieux de son amant. Il ne pouvait pas parler, il ne devait rien dire. Il devait écouter ce que Kibum avait à lui dire. Même si cela devait se solder par les mots qu’il redoutait le plus au monde. Il ne pouvait pas forcer Kibum à l’aimer assez pour lui offrir sa vie et tous ses jours.

- Je ne veux pas que tu te lasses de moi. Je ne veux pas que tu partes parce que tu auras réalisé que tu as épousé quelqu’un de butté, immature et de chiant.
- Tu sais depuis combien de temps je t’aime ? Si j’avais du prendre mes jambes à mon cou, ça fait belle-lurette que j’aurais demandé l’asile politique en Suisse.

- Jinki, ce que je veux dire c’est que… c’est sérieux tout ça. Déjà la maison c’était du sérieux. Mais le mariage, les enfants… tout ça… Tu peux pas abandonner tes mômes au bord de la voie rapide quand t’en auras marre de les entendre se battre !

- Non, je les abandonnerai chez Taemin et je t’emmènerai à la plage. Murmura le brun. 

- Jinki… je suis sérieux. Lança Kibum, à bout de force.

- Je suis sérieux depuis le jour où je t’ai demandé de sortir avec moi.


Le blond baissa les épaules, ses dents mordillant sa lèvre inférieure. Jinki soupira avant de se relever, attrapant les mains tremblantes de son amant, caressant doucement les paumes du cadet de ses doigts fins.

Après quelques secondes de silence, Jinki se laissa tomber en arrière sur le matelas, attrapant sa serviette en cuir qu’il avait abandonnée sur le sol. Après quelques secondes de recherche, le brun émergea à nouveau, reprenant les mains du cadet dans les siennes.

- Je t’aime. Je t’aimais hier malgré notre dispute et je t’aimerai demain et ce peut-importe ce qui s’abattra sur nous. Alors je vais te le demander une nouvelle fois. Kim Kibum, épouse-moi ! Je compte pas te trainer de force devant le maire, je veux qu’on prépare ça calmement et que l’on prépare la plus belle fête que le monde n’ait jamais vu. Dans un an, un an et demi ? Deux ans si ça peut te rassurer. Mais épouse-moi. Pour les enfants… j’en veux… vraiment. Mais seulement parce que c’est avec toi ! Et je suis pas prêt pour transformer notre maison en une colonie de vacance du jour au lendemain. Mais… J’aimerais qu’on y pense, qu’on remplisse les papiers calmement, pourquoi pas dans cinq ans ? Six ans ? Quand on aura tous les deux assez mûris ? Enfin ce que j’essaie de dire c’est que je ne veux pas t’enfermer dans une cage. Je veux juste t’épouser et construire mon avenir avec toi. Alors… est-ce que tu veux de moi ?

La respiration de Kibum s’était bloquée dans ses poumons. Là, devant lui, entre les doigts habiles de Jinki, se tenait un petit anneau discret en or blanc parsemé de petits diamants. Sans mentir, il s’agissait sûrement du plus beau bijou que le blond n’ait jamais vu. Mais au delà de son esthétisme, sa valeur sentimentale semblait heurter l’architecte de plein fouet.
S’il acceptait cet anneau, Jinki deviendrait son fiancé, puis son époux. S’il acceptait maintenant de se laisser passer la bague au doigt, Jinki lui appartiendrait jusqu’à la fin de sa vie.

Quelques larmes coulèrent sur les joues de Kibum qui baissa les yeux, hochant de la tête, avant de relever les yeux vers Jinki, qui venait de passer en quelques secondes d’un air abattu à un sourire sans fin.

- Oui ?? Le pressa le brun.
- Oui…Renifla Kibum en continuant d’hocher la tête.

- Vraiment ???

- Oui ! Je veux t’épouser.



Les mains de Jinki glissèrent fébrilement l’anneau au doigt du blond, embrassant sa phalange avant de déposer ses deux mains sur les joues du cadet, caressant la peau mouillée avant d’embrasser les lèvres tremblantes de son fiancé.

Le brun s’écarta, collant son front à celui de son amant, avant de reprendre possession de ses lèvres, attirant le blond sur ses genoux.

Plusieurs mots d’amour furent murmurés entre chaque baiser, chaque regard finissant d’exprimer ce qui ne pouvait être dit à haute voix.

Les doigts habiles de Jinki ouvrirent chaque boutons de la chemise que le blond lui avait subtilisé, ses lèvres embrassant déjà la peau douce de la nuque de son amant, traçant un chemin imaginaire le long du torse qu’il dévoilait.

Kibum miaula de contentement alors que ses doigts s’accrochaient au cou du brun dont les baisers se faisaient toujours plus doux et passionnés.

Rapidement, la chemise blanche que Kibum portait se mit à flotter à la surface de la piscine, vite suivie par les habits de Jinki.

Le blond, qui s’était retrouvé couché contre le matelas par il ne savait quel miracle, miaula quand une douce chaleur entoura son membre douloureux, s’agrippant, tel un mécanisme, aux mèches brunes de l’aîné, son bassin se mouvant à la rencontre des lèvres du brun. Après quelques minutes de douce torture, les lèvres rougies de Jinki quittèrent le membre douloureux du blond qui gémit de mécontentement, tentant de ramener le visage de son amant à son entre-jambe.

L’avocat sourit, amusé, attrapant les doigts de Kibum entre ses lèvres, les mordillant. Kibum miaula alors que le brun semblait vouloir embrasser chaque partie de son corps, de son ventre plat jusqu’à son aine, descendant jusqu’à l’intérieur de ses cuisses qu’il caressa, appréciant la douceur de la peau si fine de son amant.

Jinki glissa un doigt entre ses lèvres avant d’être arrêter par Kibum qui geignit.

- Dépêche-toi…


- Minute… 

- Va-y…

- Quoi ? 

- Oublie tout ça ! Geignit impatiemment Kibum.

- Mais…
- EN MOI. MAINTENANT ! LEE PUTAIN DE JINKI ! S’énerva le blond dont les nerfs arrivaient à bout.
- Tu viendras pas te plaindre si tu boites comme un vétéran de la guerre du golf !


Le blond lâcha un petit cri exaspéré avant d’enrouler ses jambes autour de la taille de son amant, les faisant basculer d’un habile mouvement de hanches, se dressant au dessus du corps de Jinki.

Sans un mot, Kibum se plaça au dessus du membre de son amant. Il inspira à fond avant de s’abaisser lentement sur la chaire dressée, grinçant amèrement des dents à chaque nouveau millimètre que sa peau acceptait.

Oh dieu du ciel. Que lui avait-il pris pour accepter une chose pareille ?

Pas de lubrifiant, pas de préparation.

Il était bon pour passer son week-end au lit.

Les mains de Jinki se posèrent sur ses hanches qu’il caressa de son pouce, tentant vainement d’attirer l’attention de son amant ailleurs que sur la douleur tout juste supportable qui lui vrillait le dos. L’aîné enroula sa main autour du membre du cadet qui expira longuement, ses yeux se fermant sous le plaisir que son amant lui accordait au milieu de sa douleur.

- Ne… Murmura Kibum.

Mais Jinki continua de caresser sa peau si sensible, Kibum se contractant autour du brun à chaque mouvement de sa main.

Après quelques secondes, le blond, qui prit appui sur le torse musclé de l’avocat, entama un long mouvement de hanches, lâchant de petits râles et des mots incompréhensibles. Les hanches de l’aîné vinrent à la rencontre du corps du cadet en de lents et langoureux mouvements, évitant le plus possible de créé plus de peine pour le blond qui souffrirait déjà assez le lendemain.

Après quelques minutes de lents mouvements et de baisers volés, Jinki les fit à nouveau basculer, callant la jambe droite du blond sur son épaule, lui permettant un nouvel angle plus profond qu’il se fit une joie de découvrir, ses hanches rencontrant de plus en plus activement le corps de son fiancé.

Jinki releva les yeux afin d’attraper la main de Kibum, caressant l’or blanc de sa bague avant de l’apporter à ses lèvres, le cadet lâchant un miaulement plus fort que tous les autres, son corps s’arquant en un angle improbable.

- Là… Grogna Kibum dont la vision était de plus en plus défaillante.

Fier d’avoir retrouvé ce point si spécial en un temps record, Jinki entama un rythme bien plus soutenu, faisant hurler à gorge déployée l’homme aux traits félins. La bouche de l’aîné caressa chaque parcelle de peau qui lui était donné d’atteindre, mordillant son amant alors que son point de non retour semblait imminent.

- Je… je vais… miaula le cadet.


- Come for me Kibummie… Give me what I want…Murmura Jinki de sa voix grave et basse, ses yeux pétillant d’envie.



Kibum grinça des dents. « Dity Talk ». Il ne pouvait rien contre ça. Et Jinki le savait parfaitement. Dans un râle incontrôlé, le dos cambré à l’extrême, le blond se déversa entre leur deux corps suant, la respiration haletante, la vue brouillée. Emportant son amant dans son orgasme, le brun vint dans le corps tremblant de son fiancé, étouffant un râle presque animal dans le cou du blond sur qui il venait de se laisser aller, leurs torses se rencontrant alors que leurs rythmes cardiaque ne semblaient pas vouloir redescendre.

Jinki ramena à nouveau la main de son amant à ses lèvres embrassant encore à maintes reprises le bijou qui venait de celer leur plus belle promesse. Kibum enroula ses bras autour de la nuque du brun et noua ses jambes derrières les reins de Jinki, le gardant au plus profond de lui.

- Je t’aime… Murmura Kibum.

Jinki sourit avant d’embrasser les lèvres du blond.

- Dors…


- Ici ?

- Humm… Grommela Jinki, extenué.

- Tu me porteras hein ! Marmonna Kibum.

- Comme une princesse…


Kibum soupira avant de fermer les yeux, le sommeil frappant déjà à sa porte.

- Je t’aime. Murmura Jinki.

Et Kibum sourit.

Tout était parfait. Maintenant. Et pour toujours ?

…Certainement.



Because… They are the futur…












Bonjour !!!


Ça y est , la première bombe est lâchée. 


Vous venez de rencontrer les acteurs principaux des prochaines OS qui seront toujours basées sur ces mêmes personnages à savoir:
OnKey, MinAra, JongTae, GyuJong, Amanda et Maestro.


Certains personnages viendront s'ajouter au fil des OS (que serait une fiction "coréenne" sans une belle-mère BoysOverFlowerienne ?).


Enfin bref, j'espère que vous appréciez ce chapitre et que vous avez pris du plaisir à le lire. Personnellement, je me suis beaucoup amusée à l'écrire. Ça change énormément de mon style d'écriture habituel qui est d'habitude plus sombre, torturé et compliqué.


J'ai eu un moment de solitude extrême en écrivant la demande de Jinki et le lemon. Déjà parce que c'était 5h00 du matin, et ensuite parce que mon portable s'est obstiné à me passer "Can't let you Go even if I die" des 2AM. 


J'attends vos avis sur ce chapitre et bien sûr, les réponses à mes fameuses questions ...


1: Qui est votre personnage préféré ? 
Personnellement, je ne jure que par Amanda.


2: Quelle est votre citation préférée ?
J'hésite moi-même entre ces quatre: 
" - A ton avis, je traine la patte parce que je suis tombé dans les escaliers ?"
" - Et votre chemise ressemble à un torchon ! Vous avez essuyé l’argenterie avec ? "
" - Dites Amanda, vous êtes psy pour tous les coréens gays de L.A où vous faites une promo pour nous ?"
" - Vous pensez qu’il dort sur le canapé parce qu’on fait vœu d’abstinence jusqu’à notre nuit de noce ?"


3: A votre avis, qu'à gagné Mara en échange de ses photos ?
Moi je sais


3bis: Serrez-vous la pour la prochaine ?
Pleassssseeee


Bref, passons aux remerciements !
Tout d'abord je me dois de remercier J., aussi connue sous le nom de Daisuki (Kim Daisu-su !!!) pour tout le travail qu'elle a eu à relire ce texte, à regarder la mise en page de ce blog et à supporter mes crises de nerfs existentielles. Daisu-su, t'as gagné ta nuit avec Kibum offerte par la Marimin's fondation !!!


Le second remercient va à L. (le premier qui pense à L. Infinite je le vire). Ma Date. Merci d'avoir lu, d'avoir cru en moi et de m'avoir dit que je pouvais le faire. Look, I did it ! It's done ! <3
(Je précise tout de même que je n'ai aucune relation cachée avec L. de Infinite... nan on sait jamais après Kim Doyeon les inspirits sont vachement à cran alors je préfères prévenir que guérir.../RUN/)


Finalement je veux remercier mes amis qui m'ont soutenus (que je citerais pas pour pas leur foutre la honte). Merci de m'avoir soutenu et d'avoir attendu ce blog en me spoilant de photos de Minho et de Tao.


Finalement merci à Lord Choi. Je sais pas pourquoi mais j'avais envie. Merci à toi Husby ! 


A bientôt cher peuple !





PS: retournez à l'article regroupant les OS pour connaître le synopsis de la prochaine aventure du OnKey couple !